Image de la vignette : Source Mémoire d’Opale

Rang-du-Fliers

Rang-du-Fliers n’a pris naissance que le 17 juillet 1870.
Très longtemps, elle n’a été qu’un hameau de Verton. L’église saint-Eugène est construite à partir de 1862 d’après les plans de l’architecte Émile Lavezzari.
Sa construction est justifiée par la croissance de ce hameau de Verton. Elle porte le vocable de Saint Eugène en hommage à l’Impératrice Eugénie qui était intervenue en faveur des Rangeois. On retrouve dans la commune l’ancienne vocation industrielle de la ville.

La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Calais au XIXe siècle puis l’implantation vers 1858 d‘une sucrerie ont fortement influencé son développement. L’usine est aujourd’hui fermée mais ils subsistent encore à l’entrée de la ville, les « corons » bâtis spécialement pour loger les quelques 800 personnes venues y travailler à l’époque.
Cet habitat ouvrier quasi-inexistant sur le territoire du Montreuillois constitue une exception locale.

La Fabrique de Sucre – Carte postale ancienne – Editeur Vallois-Dubois
Textes en cours de conception…

Airon-Notre-Dame

Le nom d’Airon viendrait du latin agro signifiant terre fertile.
L’histoire du village est liée à celle d’Airon-Saint-Vaast. Les deux paroisses appartenaient à l’abbaye de Saint-Josse. L’église à l’origine n’était qu’une simple chapelle dédiée à la nativité de la mère de Dieu auquel on a ajouté un campenard en 1727.
Elle a été remaniée au XIXe siècle pour prendre la forme d’une croix latine avec un transept et le clocher actuel datés de 1860. L’ancien château d’Airon était en pierres blanches, flanqué de tourelles et entouré d’un fossé. Le village était parsemé de sources dont la plus connue est celle de la coque des moines, une légende entoure cet endroit.

Airon-Saint-Vaast

Le nom d’Airon viendrait du latin agro signifiant terre fertile. L’histoire du village est liée à celle d’Airon-Notre-Dame. Les deux paroisses appartenaient à l’abbaye de Saint-Josse. D’ailleurs au lieu-dit la croix de Bavémont est érigée en 1809 une chapelle car c’est à cet endroit, selon la tradition, que saint Josse redonna la vue à une petite fille en revenant de son pèlerinage à Rome en 665.
Ce lieu fait partie du pèlerinage de Saint-Josse qui a lieu au moment de la Pentecôte.
L’église Saint-Vaast construite en 1877 est de style néogothique et a été réalisée par l’architecte Clovis Normand. On attribue à ce dernier la construction du château, remarquable pour son intérieur et ses extérieurs.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1984.

Colline-Beaumont

La commune est limitée par le sud par le fleuve Authie dans lequel se jette deux ruisseaux traversant le village, les Bas-Champs et la Course du Temple.
La commune possède une église placée sous le vocable de Saint-Martin construite à la fin du Moyen Âge et remaniée au XIXe siècle.
C’est à cette époque que les murs de la nef sont recouverts de briques rouges.
Le village est passage de plusieurs randonnées de la vallée de l’Authie.

Conchil-le-Temple

À l’origine, Conchil-le-Temple était une propriété de l’abbaye de Saint-Riquier. Au XIVe siècle, une commanderie, la maison du Temple-les-waben, s’installe à Conchil.
De son passé glorieux, le bourg a conservé un important patrimoine architectural et historique ainsi que des paysages préservés riches en faune et flore. L’église Notre-Dame de la Nativité connaît plusieurs phases de construction ou de reconstruction entre le XVIe siècle et le XIXe siècle. Non loin du centre du village, le château du Pas d’Authie inscrit depuis 2006 aux Monuments Historiques a été construit en 1851 pour Félix Moullart, baron de Torcy est à l’emplacement d’un manoir à tourelles démolit en 1850.
Par ailleurs, Conchil-le-Temple possède de nombreuses fermes anciennes ainsi qu’un joli patrimoine naturel avec La Foraine d’Authie. Il s’agit de plans d’eau où il est possible de se balader en traversant de jolis pontons.

Groffliers

Au Moyen Âge, l’histoire de Groffliers se confond avec celle de Waben.
Groffliers constituait une sorte de faubourg même si les habitants avaient obtenu la liberté communale dès 1199.
Vraisemblablement élevée au XIIe siècle, l’église saint-Martin ressemble beaucoup à celle de Waben.
Autrefois plus grande, elle a subi des travaux suite à un raz de marée au XVIIIe siècle.
Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 10 juin 1926. Vers la baie d’Authie, un vaste ensemble architectural de trois bâtiments peut être aperçus. Il s’agit du château de la Mollière dont le nom désigne les prés-salés.
La fantaisie de l’architecture balnéaire avec son décor éclectique est en accord avec ce qui se développe sur l’ensemble du littoral à la fin du XIXe siècle. Pas très loin, différents sentiers pour découvrir la baie d’Authie sont accessibles. Cette splendide baie offre des espaces naturels préservés et de nombreuses richesses idéales pour s’évader.

Tigny-Noyelle

Tigny vient du gallo-romain Tenniacum signifiant « le domaine de Tennius » et Noyelle tire son origine du gaulois nevio-ialo « nouvelle terre ».
Le village est au cœur d’une nature préservée avec une faune et une flore remarquable.
Il possédait plusieurs moulins appartenant à des seigneurs qui les donnèrent à l’abbaye de Dommartin. Le village a une église possédant deux noms : église de la Nativité de Notre-Dame ou église Saint-Valéry dont le chœur datant du XVIe siècle a été financé par l’abbaye de Dommartin et qui est considérait comme remarquable.

Verton

Le nom de le commune est attesté sous la forme Vertunnum en 856.
Port de mer avec marché, les sables s’amoncèlent faisant apparaître des marais.
L’église Saint-Michel datant du XIV-XVe siècle a une tour carrée surplombant le portail qui a servi autrefois de phare pour guider les marins. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, on cultivait le chanvre, le lin et enfin la betterave. Lorsque le maire de Verton refusa l’installation de la gare pour la ligne Amiens-Boulogne, un décret du 17 juillet 1870 accorde l’indépendance du hameau de Rang-du-Fliers qui est érigé en commune à partie de cette date et qui accueille cette gare. Mais Verton sera sur la ligne du Tortillard dont la gare se situe au Bahaut et qui fonctionnera jusqu’à la fin des années 50.
Verton conserve dans son habitat plusieurs maisons picardes anciennes ainsi qu’un château construit en pierres et briques, flanqué d’une tourelle qui a appartenu à la famille Fontaine-Solare jusqu’au XIXe siècle puis au colonel Fougerous de Campigneulles.

Waben

La Mare de Waben

Au XIIe siècle, Waben, port de pêche et de commerce très important placé à l’embouchure de l’Authie, était la troisième ville fortifiée du comté de Ponthieu après Abbeville et Montreuil. Son château fort, habitation des comtes du Ponthieu, et son enceinte aux profonds fossés en font une redoutable place de guerre. Malheureusement l’attaque des troupes anglaises d’Edouard III en 1346 ainsi que les ensablements successifs marquent le début de la décadence de la ville.
L’église Saint-Martin présentait à l’origine un plan en forme de croix latine. En 1346, elle est saccagée par les Anglais et perd son chœur, son transept et le bas-côté nord. Le XIXe siècle est synonyme de nombreux travaux pour l’édifice. Fortement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est restauré au début des années 1950.
Le manoir de Waben situé au centre du village est une ferme ancienne du XVIIe siècle. Elle aurait remplacé une construction beaucoup plus importante : le château des Vicomtes de Waben. À l’extrémité du village, non loin de Groffliers se cache un coin paisible fréquenté par les amoureux de balade et de nature : le port de la Madelon. À l’embouchure du Fliers les pêcheurs berckois ont fait aménager un embarcadère dans les années 1960 pour faciliter l’accès à leur bateau. Aujourd’hui, c’est un joli petit port de plaisance où il fait bon se promener.